Mazda CX-3

Le renard dans la basse-cour

Mazda caresse à juste titre de grandes ambitions pour ce nouveau modèle, qui a été élaboré sur la plateforme de la Mazda2 (plus petite), tout comme le Renault Captur et le Nissan Juke reposent sur celle de la Renault Clio. La marque veut en écouler 150.000 dont 38.000 en Europe cette année (qui, comme chez la plupart des constructeurs japonais, se termine le 31 mars 2016 - ndlr).

Ce qui étonne, c’est la palette de moteurs qui est proposée avec le CX-3: un petit diesel de 1,5 litre et un moteur à essence de 2 litres plutôt gros pour ce segment et moins intéressant sur le plan fiscal en Belgique, ces deux moteurs pouvant être déclinés avec la traction avant ou la traction intégrale et une boîte manuelle ou automatique, ce qui est quasi unique.

Au niveau des équipements de sécurité, il ne manque rien au CX-3: il possède plus d’éléments de sécurité tant active que passive (le plus souvent même inclus dans l’équipement de base) que ses camarades de classe.

En ce qui concerne le design, Mazda va dans la bonne direction: la gamme entièrement renouvelée, depuis la Mazda2 et le CX-3, la Mazda3, le CX-5 et la Mazda6, bénéficie à présent d’une uniformité esthétique que, chez Mazda, on appelle "Kodo". Une uniformité qui est de règle dans les marques Premium comme Mercedes, BMW et Audi. Mazda est en bonne voie (non seulement au niveau esthétique mais surtout mécanique) pour obtenir ce statut Premium. Ce ne sont ni la qualité ni la bonne volonté qui manquent pour y parvenir.

LDR
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