Jeep Wrangler 2019

la seule véritable...

Dans sa nomenclature, Jeep présente un historique dans lequel un chat ne retrouverait pas ses jeunes. Depuis la MB originelle de 1941 en passant par les CJ de 3 à 10 (1949 à 1985), ensuite la YJ (1987 à 1995), la TJ (1997 à 2006) et la JK (2007 à 2018), nous en arrivons enfin aujourd'hui à la nouvelle génération de Wrangler, qui est disponible aussi bien en deux portes (Sport, Sahara et Rubicon) qu'en quatre portes Unlimited (également en trois niveaux de finition). Mais tenons-nous en à cette dernière génération...

 

La Jeep Wrangler telle qu'elle est proposée sur le marché européen officiel (car les importations parallèles depuis les USA subsisteront toujours), est quasi entièrement adaptée à ce marché européen. Un moteur diesel de 2,2 litres de cylindrée, dont les Américains n'ont que faire, un moteur quatre cylindres à essence (pourtant puissant) de 2 litres que les Américains regardent avec mépris, pas de moteur V6 à essence de 3,7 litres (disponible sur le marché américain et d'autres hors Europe, mais qui ne répond pas à nos normes de pollution), mais bien une nouvelle boîte automatique à huit rapports (la boîte de vitesses manuelle n'est plus proposée).

Intrinsèquement la nouvelle Wrangler est restée une propulsion par les roues arrières, avec traction intégrale enclenchable. Il y a le choix entre deux systèmes: Command-Trac sur la Sport et la Sahara, ou le système un peu plus sophistiqué Rock-Trac sur la Rubicon. Mais vous pouvez m'en croire: avec le Command-Trac, vous arriverez tout aussi loin dans la vie courante... En tout cas, on ne peut que se réjouir de la barre antiroulis déverrouillable à l'avant, qui peut à présent se commander électriquement. La TJ que nous avons utilisée longtemps en 1998/99 au cours d'un essai de longue durée disposait aussi de cette barre antiroulis déverrouillable, mais pour ce faire il fallait s'escrimer un bon moment avec la mécanique et pousser quelques jurons. Sa commande électrique est un jeu d'enfant et une alternative plus qu'agréable.

L'angle d'inclinaison du pare-brise a été optimisé pour des raisons d'aérodynamique, mais le pare-brise peut toujours être assez aisément rabattu et fixé sur le capot, tandis que la poutre de liaison entre l'arceau central et le cerclage du pare-brise reste à sa place et assure ainsi la protection nécessaire en cas de tonneau éventuel (et toujours non souhaité).

Trois types de toit différents sont à présent proposés: le toit Sky, un toit en tissu déroulable électriquement sur toute la longueur du toit, le top Sunrider (qui reste toujours assez compliqué à enlever), et le top Freedom, un hardtop démontable en trois parties dont les panneaux peuvent être transportés dans le coffre, un équipement bien pratique au cas où le beau temps apparaîtrait en cours de route.

Au cours de notre première prise de contact avec la nouvelle Wrangler, nous n'avions pas eu de remarque à faire au sujet de la commande de direction, mais un essai plus long dans notre pays nous a permis de constater que cette direction manifestait des imprécisions gênantes, probablement dues pour une part à la hauteur des pneus sur les routes sinueuses de nos Ardennes, mais c'est inévitable sur un véhicule qui se doit de posséder de bonnes aptitudes sur le terrain.

Donc, l'un dans l'autre: chapeau à Jeep qui, contrairement à d'autres marques bien établies de véhicules offroad, est parvenue à marier les aptitudes sur le terrain de sa Wrangler aux normes actuelles en matière de pollution et d'équipements de sécurité! - LDR

LDR
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